Frequently Asked Questions

(Quand l’imaginaire dépasse la raison)

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un couple d’explorateurs indépendants. Deux personnes, point. Pas une association, pas une entreprise, ni la nouvelle start-up du patrimoine historique!

Juste nous. Une vision. Et suffisamment de compétence pour la concrétiser sans comité consultatif.

AtlantikWall Explorers-AWE n’est ni une société, ni une structure commerciale, ni une vitrine déguisée.

Nous ne vendons rien, ne promettons rien, n’encadrons rien, pas même ce que vous espérez confusément sans savoir l’exprimer.

Que faisons-nous ?

Nous avons choisi de remonter l’intégralité du Mur de l’Atlantique, de la frontière espagnole jusqu’aux confins de la Norvège sous la forme d’un road-trip.

À pied, à corde, à palmes, et avec une dose de rigueur que bien des institutions pourraient envier.

Notre projet consiste à :

Explorer les sites du Mur des plus connus aux plus isolés,

Produire du contenu pédagogique, sans simplification infantilisante,

Rédiger des articles immersifs, sans langue de bois… et avec une dynamique sportive (randonnée littorale, plongée, stand-up paddle, parapente)


Pourquoi ce projet ?

Parce que nous avons une légitimité que personne ne nous a attribuée : elle nous précède.

Je suis le petit-neveu du Général Américain Paul Thompson, débarqué à Omaha Beach le 6 juin 1944.

Et l’arrière-petit-fils d’un poilu, tué lors du bombardement de Biarritz le 27 mars 1944.

Nous n’avons pas attendu une labellisation ou une table ronde pour estimer qu’il était temps de faire quelque chose.

Ce projet est une démarche de mémoire, enracinée dans une histoire familiale réelle…

Quel est notre objectif ?

Nous ne fouillons rien, nous ne déplaçons rien. Nous ne reconstituons rien. Nous n’enseignons pas.

Nous explorons, nous documentons, nous écrivons.

Et si cela intéresse, tant mieux. Sinon, l’Atlantique ne changera pas de place pour autant.

Notre objectif est simple :

Approcher les vestiges, physiquement et intellectuellement,

Comprendre ce qu’ils disent, et ce que l’époque ne veut plus entendre,

Rendre visible ce qui s’efface, dans le fond comme dans la forme.

Pourquoi cette approche sportive ?

Parce que l’Histoire, lorsqu’on la prend au sérieux, ne s’effleure pas depuis un banc.

Le Mur de l’Atlantique n’est pas un musée à ciel ouvert avec des panneaux touristiques et des itinéraires confortables. C’est un paysage de ruines, de falaises, de sables mouvants et de blocs effondrés, souvent accessibles uniquement au prix de l’effort réel.

Il se trouve que nous pratiquons des activités sportives exigeantes depuis notre plus jeune âge, et que nous avons tous deux évolué dans le sport à haut niveau.

Rigueur, engagement physique, adaptation au terrain : ce sont des réflexes, pas des effets de style.

Cette approche n’est pas décorative. Elle est la seule manière de s’approcher de certains sites, en toute sécurité, et en toute conscience.

Oui, dans certaines régions, certains vestiges du Mur sont accessibles par une promenade dominicale. Nous ne le nions pas.

Mais ce sont rarement les sites les plus accessibles, les plus intacts ou les plus intéressants architecturalement. Et surtout, ce n’est pas absolument pas l’ambition de notre projet.

Nous ne faisons pas du sport. Nous traversons l’Histoire, là où elle résiste, là où elle s’efface, là où elle demande à être méritée parfois en marchant longtemps, en grimpant haut, ou en plongeant…

Pourquoi ne pas avoir créé d’association ?

Créer une association, c’est s’infliger, volontairement, tout ce que nous fuyons :

Des statuts inutiles,

Des réunions à l’arrière d’une médiathèque,

Des subventions qu’il faut quémander en utilisant les bons mots-clés (souvenirs, transmission, intergénérationnel, lien social),

Et une lente glissade vers le consensus mou, où chacun a voix au chapitre… même ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans un bunker.

En un mot : c’est ouvrir la porte à tout ce que nous ne voulons pas.

Notre projet ne se prête ni à la délibération collective, ni au montage participatif, ni à la validation par commission.

Il n’a pas besoin de structure pour exister. Il existe parce qu’il est tenu, parce qu’il est cohérent, et parce qu’il est libre.

Et pour être très clairs :Nous préférons avancer seuls, plutôt que de finir noyés dans un “comité mémoire et territoire” à jaser sur la valeur du patrimoine entre deux PowerPoint et trois cafés tièdes.

Pourquoi des vêtements et une voiture à l’effigie du projet ?

Oui, nous portons parfois des vêtements aux couleurs du projet, et oui, notre voiture est sérigraphiée AtlantikWall Explorers.

Cela ne nécessite ni justification morale, ni autorisation préfectorale.

Pourquoi ? Parce que cela fait partie intégrante de l’univers visuel, créatif et symbolique que nous avons construit autour de ce projet.

Nous avons conçu AtlantikWall Explorers comme un concept global, un fil rouge pour remonter le Mur de l’Atlantique dans toute sa géographie, en mémoire de ma propre famille :

Un arrière-grand-père, tué sous les bombes, Et un grand-oncle général américain, débarqué sur Omaha.

Ce n’est pas un passe-temps local, ni un projet municipal géré par un “chargé de mission” qui n’est pas de la région!

C’est une démarche transnationale, mémorielle, historique, qui nous mène à travers la France, mais aussi dans d’autres régions et d’autres pays.

Et à ce titre, la signalétique visuelle nos vêtements, notre véhicule devient aussi un vecteur d’échange avec des personnes bienveillantes ;)

Elle suscite des discussions,

Elle crée des rencontres inattendues,

Elle relie notre itinéraire personnel à d’autres parcours, sur d’autres plages, dans d’autres langues.

Alors non, nous ne faisons pas ça “pour nous faire remarquer”.

Mais nous assumons tout à fait de donner une forme lisible, cohérente et identifiable à un projet qui, précisément, n’a pas vocation à s’enfermer dans les bunkers de notre village ou dans les dunes de notre département…

Est-ce que vous travaillez ?

Oui. Chloé et moi avons chacun une profession. Une vraie. Avec des horaires, des responsabilités, des revenus imposables et tout ce qu’il faut pour satisfaire les amateurs de cases à cocher.

Nous avons simplement fait un choix qui, pour certains, relève de la science-fiction :

consacrer notre temps libre à autre chose qu’à s’ennuyer devant une série ou à flâner dans un centre commercial.

Et il est vrai que comble du confort moderne nous n’avons pas d’enfant.

Ce qui nous évite, entre autres, de passer nos samedis à courir après des promotions sur les compotes, ou à organiser des goûters d’anniversaire avec des ballons fluo.

Alors non, AtlantikWall Explorers n’est pas un métier.

C’est un projet personnel, mené sur notre temps personnel, avec nos moyens personnels.

Et si cela vous semble suspect, c’est sans doute que vous avez fini par croire que toute forme d’engagement sincère doit nécessairement être sponsorisée, subventionnée ou compensée.

Ce n’est pas notre cas.

Nous travaillons. Et nous explorons.

Simplement, nous ne confondons pas “temps libre” et “temps mort” ;)